découverte de Dublin. 4 jours 3 nuit avec des ados, vélo: balade, escapade en bord de mer


4 jours et 3 nuits à Dublin du 12 au 15 juillet en famille. Dublin est une ville cosmopolite, animé et jeune.

J'ai aimé :
Les balades le long du grand canal,et de la rivière Laffey
La balade en vélo dans Phoenix Park
L’escapade en DART jusqu’à Howth

En gros, Dublin est coupé en 2 horizontalement par la rivière Liffey. Au nord, face à O’Connell Bridge, il y a  O’Connell street avec des statues ou monuments comme William Smith O'Brien Statue, Jim Larkin Statue pour ceux qui s’intéressent à l’histoire du pays, The Spire, et la statue de James Joyce. C’est une rue à faire une fois, mais sans grand intérêt pour moi, car ce ne son  que des magasins. Nous étions en période de solde, et avec 4 filles, je n’ai pas bien eu d'autre choix que de la faire. Les valises au retour étaient pleines de chaussures... Plus au nord, il y a les jardins botaniques et Croke Park que je n’ai pas eu le temps de visiter. Phoenix Park est au nord-ouest.

Ce qui m’intéressait était au sud de la rivière Liffey avec Trinitry collège et sa sublime bibliothèque, le château de Dublin et St Patrick’s Cathédral. L’entrée y est payante. 
Tout ceci se fait aisément à pieds. Nous sommes juste entrés dans Trinity collège. Nous avons pique niqué le midi à St Steffen’s green. (plan de Dublin)

Notre hôtel était à environ 20 min en bus du centre ville (4, 7 et 7a) et à 40 min à pied. Il fallait calculer les horaires de passage des bus, car il y en avait, en moyenne, toutes les 15 min. Il était un peu vieillot mais suffisant pour nous. Les tarifs des hôtels proches du centre ville sont prohibitifs. 

Beaucoup de bar ou pubs proposent des Déjeuner traditionnel Irlandais ou “Traditional Irish Breakfast”, “Full Irish Breakfast” ou encore “Irish Fry”. Le petit déjeuner irlandais se compose essentiellement d’œufs, de bacon, de haricots et de saucisses, des toasts à la confiture, accompagnés de thé irlandais, de café, de jus d’orange et de lait. C’est en moyenne 8€/ personnes. Vous pouvez aussi tester le  porridge (ce n’est pas ma tasse de thé), les scones que l’on achète en boulangerie, ce sont des gâteaux un peu dense entre pain et brioche, avec des raisins. J’ai aussi testé les potato farl dans un fast food au bord du grand canal ; sorte de pain à la pomme de terre, garni de pomme de terre. Ainsi que le bœuf cuit dans la guiness, le fish and chips…

Les filles avaient moins de 18 ans, elles étaient autorisée à rester au pub jusqu’à 20h, mais pas au-delà. Pour trouver une place assise à Temple bar, il est bon d’arriver vers 17h, et de manger vers 18h. les repas dans les pubs  bon et pas trop cher. Même si la vie à Dublin est globalement très chère.

J1 : découverte du centre de Dublin, les classiques : Trinity collège et sa bibliothèque, le château de Dublin, la cathédrale St Patrick, le park de St Steffen. Le Book of Kells est un manuscrit médiéval, calligraphié par les moines de l’époque. La bibliothèque est magnifique. 
Christ church
 
 
St Patrick Cathédrale
Trinity collège
 
Dans l’après midi, la Grafton street s’anime (musique, danse…).
 

Le soir arrêt dans le quartier de Temple Bar.

J2 : balade en vélo et pique nique à Phoenix Park, qui serait le plus grand park fermé d’Europe. C’est aussi le lieu de résidence officielle du président de la république. Il y a des terrains de rugby, des espaces verts des animaux en liberté. C’est aussi un lieu de concerts. cohabitation atypique.
 
 
Shopping dans O’Connell street.

J3 : escapade en bord de mer par le DART jusqu’à Howth pour sortir un peu de la ville. Le DART est le métro de banlieue. Il y a plein d’autres escapades à faire sur une journée soit en bus, soit en métro.  

J4 : balade le long du grand canal, ses écluses, ses pelouses  et ses stands, et de la « Bachelor Walk » le long du fleuve Liffey. C’est une promenade qui démarre à Temple Bar et l’on remonte la Liffey à la découverte des ponts, des monuments et des bâtiments qui la borde comme le monument de la grande famine. Les architectures modernes et anciennes se mélangent. Nous avons même continué la ballade plus à l’est jusqu’à Heuston station. Très belle balade
 
The Jeanie Johnston: An Irish Famine Story


 
Nous n’avons pas visité Guinness Storehouse ; trop cher, ni même aucun musée pas eu le temps
Pour les transferts de l’aéroport, nous avions pris les bus airlink (ligne 747 et 748 pour environ 7€/adultes) aircoach (plus rapide soit environ 30 min pour environ 10€/adulte), ou les dublinbus (lignes 16 A et 41 pour environ 2.5€/personnes) moins cher, mais comptez 1h. vous pouvez aussi prendre un taxi.  



Un peu d’histoire :

En l’an 140 après JC, Dublin était un petit village de pêcheurs et d’agriculteurs. 
Au IX° siècle les Vikings y bâtirent un fort à l’emplacement du château actuel et prospéra. Les Anglos Normand y construisirent le château actuel au XIII° siècle.

Daniel O'Connell : dit le « Libérateur », ou l'« Émancipateur ». Homme politique (XIX°S) irlandais important pour les catholiques d'Irlande.

William Smith O’Brian : Nationaliste irlandais du XIX°S et membre du Parlement. Il promeut également l'usage de la langue irlandaise.

Molly Malone serait une chanson aussi appelée « Cockles and Mussels » et serait l’hymne officiel de Dublin. Elle serait chantée par les supporters de l'équipe de Dublin (GGA) et de l’équipe internationale du XV Irlandais. La chanson raconte l'histoire d'une belle poissonnière ambulante de Dublin, morte jeune. On est pas sur qu’elle ait réellement existé au XVII°S.

James Joyce : poète Irlandais du début du XX° S (mort en 1941)

La grande famine (en qqs mots et un peu racourcit) : de 1845 à 1852 suite à une combinaison de causes. Du fait de la révolte des catholiques irlandais contre Olivier Cromwell les Anglais mirent  en place des Penal laws destinées à les discriminer les Irlandais. En même temps, arriva dans l’ile le Mildiou qui décima les cultures de pommes de terre sur plusieurs années.  
On estime à  1 million les morts du fait de la famine et à 1 million l’émigration aux USA durant cette période. Soit ¼ de la population. Ces émigrés et les Quakers des USA financèrent des comités de soutien et la soupe populaire. Les anglais réagirent par une politique de grands travaux (construction de route et murs).
L’émigration continua encore jusqu’au milieu du XX° S. On estimerait à plus de 6 millions au total la population Irlandaise ayant émigré. Cette famine alimenta la haine contre les britanniques, le développement de l’IRA. Cette grande famine accéléra le déclin de la langue Gaélique et de la culture traditionnelle irlandaise.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire